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Localisation : 13 – Marseille, Anse et port de l’Estaque, Viaduc de L’Estaque.

Légende : « En dehors de Marseille, on est Marseillais; dans Marseille, on est Estaquais » (dixit un Estaquais).

Commentaires : Vue prise du cœur du port, près du « quai des pêcheurs » accessible au public, et face au bâtiment patrimonial de l’Union Musicale et Sportive de l’Estaque-Plage.
L’Estaque est aujourd’hui une zone résidentielle d’environ 6 000 habitants, réputée pour son ambiance de village et son histoire culturelle. Le port de l’Estaque est situé à l’extrémité nord des bassins du port de Marseille. C’est un port de plaisance d’environ 1500 places, géré par plusieurs clubs nautiques (SNEM, CAM, SNE et l’ancien syndicat de pêcheurs professionnels « Les Pescadous de l’Estaque ») ainsi que par le Grand port maritime (150 places). Le port est équipé d’un slipway et de grues (3-6 T). Il accepte des bateaux avec un faible tirant d’eau (2-3 m.).
Sur ce cliché le regard s’ouvre, au-dessus et en arrière du front de ville, en direction d’un relief à l’effet de verrou au Nord de la ville, surmonté et franchi par le grand viaduc (altitude 54 m, longueur 189 m, achevé en 1915) qui supporte la voie ferrée perpendiculairement au chemin des Mariniers. La gare de L’Estaque (cf « La gare hallucinée », de René Char, classée monument historique, 2012), ici non visible à droite sur la colline de l’Estaque-Gare, est une halte de jonction du Paris-Marseille avec les lignes de la Côte Bleue et de l’ancienne gare maritime de la Joliette. L’ensemble des ports de plaisance de ce secteur sont sous la compétence du GPMM, gestionnaire du DPM. La population du quartier entretient historiquement un lien fort avec le port de commerce : revendication d’un accès à la mer perdu (« Estaque Plage »), dockers, nuisances liées à l’activité, notamment bruit et pollution atmosphérique. On remarque les conteneurs sur la voie ferrée, très présents également dans les gradins des quartiers et collines.