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Camargue le linéaire

L'Observatoire Photographique du Paysage vu depuis la mer

Dans le cadre de ses missions d’observation, d’animation territoriale et d’étude, l’Agence régionale Pour l’Environnement (ARPE) s’est vue confier par la DREAL la réalisation d’un Observatoire Photographique du Paysage littoral vu depuis la mer pour la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Co-financé par l’Europe au travers d’un programme FEDER, par l’Agence de l’eau et par la DREAL, l’objectif de cet observatoire doit être de modifier notre regard et l’approche que nous avons de cet espace convoité, soumis à de nombreuses pressions. Attaquer la littoralisation par l’angle du paysage vu depuis la mer consiste à réaliser une synthèse transversale de tous les enjeux, à offrir une conscience plus aiguë des actions menées actuellement qui modifient les équilibres antérieurs sans possibilité de résilience. Pour identifier ces enjeux, thèmes et sites qui feront l’objet d’une campagne photographique retenant 150 clichés de l’observatoire, nous souhaitons associer l’ensemble des acteurs du littoral.

Les images d'un Observatoire Photographique du Paysage (OPP) forment un bon support d'analyse car elles sont le fruit d'un protocole rigoureux, élaboré dans les années 1990, allant de la constitution d'un comité de pilotage à la définition de son rôle, de la sélection des photographies initiales aux techniques de reconduction, du choix du photographe à l'exploitation de son travail. L’observatoire devient un outil d’aide pour une gestion intégrée du littoral.

Pour conduire cette mission, l’association MALTAE et Jean Belvisi ont été choisis.
Ils ont nommé cet observatoire : OPP AMERs

J'ai réalisé la 1ère campagne photographique en 2014 et 900 kms littoraux ont été couverts (Iles et Étang de Berre inclus). Un itinéraire parcouru autant que possible en kayak de mer car le moyen est écologique et ne développe ni nuisance sonore, ni pollution.

De plus, la logistique concernant l’accès à l’eau en est considérablement simplifiée, on peut partir de points inaccessibles en bateau et s’exonérer ainsi d’un départ de cales de mise à l’eau.

Enfin, et surtout, les dimensions physiques, celle de l’effort (on peut établir un parallèle avec celui de la marche), celle du temps et de la lenteur, sont indispensables, pour moi, à une  véritable « immersion » (sans jeu de mot hâtif) dans le paysage et renforcent la prédisposition à l’état réflexif et créatif…